Les récentes périodes de confinement puis de début de déconfinement ont mis en évidence l’impact de nos activités sur la qualité de l’air : baisse importante du dioxyde d’azote avec la forte diminution du trafic routier mais légère remontée depuis le 11 mai, hausse des particules fines jusqu’au 10 avril principalement à cause du chauffage des bâtiments puis retour à la baisse ensuite.

La limitation de nos déplacements a favorisé l’usage des modes doux, nous avons acheté plus « local » en raison du manque de produits frais importés ou voyageant sur de longues distances. Il ne faudrait pas que ces pratiques vertueuses et bénéfiques pour l’environnement soient rapidement oubliées, elles doivent faire partie intégrante de nos comportements au quotidien. Le deuxième tour des élections municipales et métropolitaines va avoir lieu fin juin. Les candidats doivent tirer les enseignements de ce qui vient d’être observé pour actualiser  leurs programmes. « Demain ne sera plus comme avant » ne doit être qu’une formule médiatique à la mode, elle doit se concrétiser par des décisions et des actions de la part des élus, ceci dès demain matin car l’urgence persiste de faire encore baisser la pollution atmosphérique dans notre agglomération.