Les universités du Nevada et d’Emory ont publié dans la revue « American Journal of Respiratory and Critical Care Medicin » une étude sur le lien entre pollution de l’air et nombre de consultations aux urgences par des patients de tous âges, pour des difficultés respiratoires de type asthme, bronchopneumopathie chronique (BPC) et infection respiratoire.
L’étude porte sur « 894 counties » (territoire US plus petit qu’un Etat et plus grand qu’une agglomération) une semaine avant les visites aux urgences et concerne 40 millions de consultations soit 45 % de la population américaine. Trois groupes ont été étudiés : – de 19 ans, – de 65 ans et + de 65 ans.
Elle conclut à :
– la corrélation entre les niveaux d’ozone et le taux de visites aux urgences respiratoires, la plus forte concernant les + de 65 ans.
– une relation entre les PM 2,5 (qui pénètrent en profondeur dans le système respiratoire) et les visites aux urgences chez les enfants et les adultes de moins de 65 ans, la relation la plus forte étant constatée chez les enfants.
L’ozone et les PM 2,5 sont les deux plus importantes formes de pollution de l’air aux États-Unis.
Cette étude conforte celle, mise en avant dans notre page actualités, réalisée par CHU d’Amiens/ATMO.
POUR les LYONNAIS, ce n’est pas la timidité de la ZFE votée récemment par la Métropole, avec nombre de dérogations, une application après 2021 et un contrôle à venir que l’on peut craindre inexistant par la Ville de Lyon, qui aura un impact significatif sur ces affections respiratoires.
Le vote à l’unanimité de cette « mesurette » montre bien qu’il s’agit d’une gesticulation et de communication mais certainement pas d’un projet fort à la hauteur des enjeux de santé publique actuels.