Une étude interdisciplinaire menée par des chercheurs de l’Inserm, du CNRS, de l’Inra, d’Atmo Auvergne Rhône-Alpes et de l’Université Grenoble Alpes a évalué les coûts de la pollution en milieu urbain : 1200 € par habitant et par an dans les agglomérations de Lyon et Grenoble. Un communiqué de presse a été publié par l’Inserm le 13 juin 2019.

Sur la période 2015-2017 prise comme référence, la pollution par les particules fines était considérée responsable de 145 décès par an à Grenoble (soit 5,6% des décès, avec une marge d’erreur de plus ou moins 2%) et de 16 cas de cancers du poumon.

A Lyon, ces nombres étaient respectivement de 531 et de 65. Les coûts associés, qui incluaient les coûts tangibles liés aux traitements, mais aussi ceux dits « intangibles » liés à la souffrance psychologique des proches, s’élevaient à près de 500 millions d’euros par an à Grenoble et 1,8 milliard/an à Lyon.

Ce montant de 1 200 € par an et par habitant est beaucoup plus qu’une évaluation car il est le résultat de travaux scientifiques précis et approfondis. La Métropole de Lyon admettait récemment un nombre de décès par an de l’ordre de 500, l’étude le confirme. On en trouvera le détail dans la publication en anglais sur le site d’Environnement International :  C’est ici

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