Trois organisations (Réseau Action Climat, UNICEF et Greenpeace) font le bilan des solutions adoptées et de l’action des DOUZE PRINCIPALES AGGLOS FRANÇAISES, ces cinq dernières années.
Le classement s’appuie sur des critères clés : zones à faibles émissions (ZFE) et sortie du diesel et de l’essence, politique pour réduire la place de la voiture, aides financières pour changer de mode de transport ou de déplacement, développement du vélo et des transports en commun, et enfin, mesures spécifiques pour un public plus vulnérable, les enfants.
A LYON (4 ème position après PARIS, GRENOBLE et STRASBOURG) :
- dynamique encourageante pour transports en commun et vélo.
- MANQUE DE CLARTÉ DES ELUS sur leurs intentions pour la zone à faibles émissions (ZFE) au-delà des interdictions pour les véhicules utilitaires et poids lourds les plus anciens.
- le projet d’autoroute urbaine (ANNEAU des SCIENCES) vient plomber les efforts encore timides pour réduire la place accordée à la voiture.
- peu d’actions spécifiques pour la santé des enfants qui en général :
« ne font que trop rarement l’objet de mesures alors même qu’ils sont les plus vulnérables à la pollution de l’air, et que les habitudes de mobilité se prennent dès l’enfance » selon Jodie Soret de UNICEF France.
Des données et constats bien dans le débat lyonnais, des élections municipales qui approchent avec la mobilisation croissante des citoyens sur les enjeux écologiques et des candidats qui seront JUGÉS sur leurs ENGAGEMENTS pour protéger notre santé et notre climat.
Ils devront être à la hauteur de l’urgence sanitaire et climatique et « y a du boulot » !