Une étude anglo-américaine menée par la psychopathologiste Helen L. Fisher du King’College of London et publiée dans la revue Psychiatry Research conclut à un lien biologique probable entre pollution de l’air et dépression, en particulier chez les jeunes dont le cerveau est en cours de développement et dont la fréquence respiratoire est plus élevée.
Selon cette étude (largement commentée lors du sommet sur la qualité de l’air au Royaume Uni du 14/02/2019) grandir dans un environnement très pollué aux particules fines et au dioxyde d’azote NO2 (émis en majorité par les moteurs à combustion des véhicules), multiplierait par quatre le risque de dépression ainsi que de troubles du comportement chez les jeunes. Pour le Dr Helen Fischer, les polluants affectent progressivement le cerveau en pénétrant la barrière hémato-encéphalique.
L’ étude à cherché au maximum à isoler statistiquement le seul effet de la pollution atmosphérique sur le cerveau des enfants (284 jeunes Londoniens suivis durant cinq ans dés l’age de 12 ans), des déterminants : sexe, quartier, catégorie socioprofessionnelle de la famille, antécédents psychiatriques et contexte éventuel de maltraitance.
En octobre dernier, l’OMS alertait déjà sur les impacts de la pollution de l’air chez les plus jeunes : près de 93 % des enfants de moins de 15 ans dans le monde (soit 1,8 milliard d’enfants) respirent un air qui nuit à leur santé et à leur développement.
En 2017, une étude menée sur 24 000 Chinois avait déjà conclu que les particules fines affectaient le cerveau et pouvaient favoriser la dépression.
D’autres enquêtes épidémiologiques méritent d’être réalisées sur des échantillons plus grands, selon le Dr Helen Fischer.
Des atteintes maintenant bien documentées au cerveau, à l’appareil respiratoire, au fœtus, à l’équilibre mental……..A RAPPROCHER de l’épisode « NOIR » de pollution de l’air du MOIS de FÉVRIER que nous venons de vivre dans le bassin Lyonnais et à la RÉACTIVITÉ « EXEMPLAIRE » de L’ÉTAT et DES COLLECTIVITÉS !!