Pour mettre en évidence la relation entre les pics d’ozone et les épisodes de canicule dans l’agglomération lyonnaise, nous avons représenté sous forme de graphiques les mesures des stations fixes d’Atmo Auvergne Rhône-Alpes pendant les 4 épisodes de 2019 et 2020.  Même si les pics d’ozone sont restés un peu en deçà des valeurs limites fixées par l’UE, des valeurs trop élevées ont été relevées pour ce gaz particulièrement dangereux pour notre santé.

Voici quels sont les principaux constats mis en évidence par notre étude :

  • les niveaux d’ozone sont en relation avec les journées déclarées en vigilance canicule par le préfet,
  • il y a toujours un peu plus d’ozone sur Lyon Centre (effet de la densification et du manque d’espaces verts ?) que sur Gerland, Vaulx-en-Velin est légèrement en dessous mais les pics se voient aux mêmes dates sur les tous les graphiques,
  • les niveaux maximum atteints en 2020 sont inférieurs de 15 à 20% par rapport à ceux de 2019.

Nos nouveaux élus seraient bien avisés de travailler au plus vite sur la réduction des îlots de chaleur, la création ou l’extension d’espaces verts au coeur même de l’agglomération et sur la conception d’un nouveau modèle d’urbanisme qui ne génère plus les nuisances de l’actuelle densification forcenée qui dégrade la qualité de l’air que nous respirons au quotidien.

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus, notre dossier complet est accessible ici :Cliquer pour ouvrir