La recherche médicale s’intéresse de plus en plus à l’impact de la pollution atmosphérique sur notre santé. Ce sont maintenant des études épidémiologiques, basées sur des affections constatées de façon répétitive, qui mettent en évidence cette dangerosité, et pas seulement pour l’appareil cardio-respiratoire comme nous le rapportons dans nos sujets d’actualité sur ce site.
L’agglomération lyonnaise est richement dotée en hôpitaux et en spécialistes dont la compétence est universellement reconnue. Si Lyon héberge le Centre International de Recherche sur le Cancer dont le rayonnement est mondial, nos organismes locaux (CHU, hôpitaux) ne semblent pas avoir publié d’études
systématiques pouvant établir la relation entre les maladies constatées et la pollution atmosphérique dans l’agglomération. Paris le fait maintenant, Amiens également avec Atmo Hauts de France pour la BPCO (voir notre article). Nous avons demandé à Atmo Auvergne Rhône-Alpes si des travaux en commun étaient en cours ou en prévision avec nos hôpitaux, CHU et centres de recherche pour savoir exactement où nous en sommes de ces affections dont certaines sont mortelles (48 000 décès par an soit 9% de la mortalité en France, liés à la pollution aux particules fines). Affaire à suivre de près, nous ne pouvons pas rester à l’écart de l’histoire et surtout négliger la PRÉVENTION dans le quotidien des individus au profit de la seule dominante CURATIVE de la tradition médicale française.