La pollution de l’air affecte nos poumons et notre cœur, mais elle pourrait aussi menacer notre intelligence. Une étude récente de l’université de Lancaster, publiée en 2018 dans la revue PNAS « Copyright 2018 National Academy of Sciences of USA » a révélé que chez des personnes âgées vivant en Chine, une exposition de long terme à la pollution de l’air pouvait entraver les performances cognitives – comme la capacité à prêter attention, à se remémorer des connaissances passées ou à générer de nouvelles informations – dans le cadre de tests verbaux et mathématiques.
L’étude montre également que la pollution de l’air – et spécialement les particules les plus petites, invisibles à l’œil nu – transportées par le sang ou directement depuis les cellules olfactives, endommagent le cerveau à la fois des humains et des animaux. La pollution liée à la circulation des véhicules est ainsi associée à la démence, au comportement délinquant chez les adolescents, et à un retard de développement du cerveau chez les enfants fréquentant des écoles très polluées.
Les jeunes enfants comptent parmi les plus vulnérables car leurs cerveaux se développent encore. Beaucoup d’écoles se situent près de routes principales et réduire la pollution de l’air s’avère donc nécessaire (cas ÉCOLE SERVET et AUTISME des élus lyonnais)
Les mécanismes par lesquels la pollution endommage nos cerveaux n’est pas encore connu et on ne sait pas comment ses effets pourraient être contrés. Nous protéger exige donc impérativement de réduire ou d’éviter l’exposition à la pollution autant que possible.
Voir le résumé en français : ici et l’article scientifique en anglais : ici