Comme chaque début d’année, nous publions des graphiques et des commentaires pour faire un point objectif sur la pollution atmosphérique dans notre agglomération et dégager des tendances. Avant toute analyse, il faut prendre en compte le fait que 2020 a été une année atypique en raison des modifications profondes des activités humaines ayant un impact sur les émissions de polluants atmosphériques : confinement des habitants, diminution des déplacements, diminution de la production industrielle. A la première lecture, l’examen des mesures de 2011 à 2020 permet d’établir les constats suivants :

  • les particules fines PM10 sont à un niveau conforme à l’objectif de qualité France mais les zones proches des voies de circulation les plus chargées restent au dessus de la valeur recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé,
  • la tendance à l’amélioration des PM10 marque le pas depuis fin 2018 et leur taux a même légèrement augmenté en 2020 autour des stations de fond urbain,
  • concernant le dioxyde d’azote NO2, la baisse est sensible mais toutes les stations de type trafic continuent à dépasser en moyenne annuelle la valeur limite de 40 µg/m3 autorisée par l’Union Européenne qui est aussi la valeur recommandée par l’OMS et l’influence du trafic routier sur les habitations en bordure de voirie reste à des niveaux préoccupants pour les riverains.

Nous établissons maintenant un graphique des particules fines PM2,5 qui se montrent conformes à la réglementation française mais la tendance à la baisse n’est plus visible depuis fin 2017 et les chiffres restent encore un peu au-dessus de la valeur de 10 µg/m3 recommandée par l’OMS qui a classé ce polluant cancérigène. 

Vous trouverez en détail tous les graphiques et commentaires dans ce document : Cliquer pour visualiser