Le groupe scolaire adossé directement à la sortie Est du tunnel est largement « baigné » par le flux d’air pollué issus de l’ouvrage.

Le Principe de précaution est inscrit dans la Constitution, les victimes potentielles sont des enfants (particulièrement vulnérables aux effets des pollutions de l’air) mais les collectivités – Ville et Métropole –  se sont hâtées lentement et les parents ont du se mobiliser collectivement pour forcer l’écoute des Elus :

Dés 2013 la Commission inter quartier « Qualité de l’Air », des Conseils de Quartier Croix Rousse, avait demandé une campagne de mesure de la qualité de l’air dans le bâtiment avec établissement d’un diagnostics chiffré. A la suite de cette campagne, certaines dispositions préconisées par les bureaux d’étude ont été mises en oeuvre à l’intérieur des locaux afin d’assurer un minimum de sécurité sanitaire aux usagers, adultes et enfants et répondre à l’inquiétude des parents.

L’essentiel ne nous semble pas avoir été envisagé, en particulier la réduction de la pollution atmosphérique à sa source en intervenant sur la régulation de la circulation automobile dans et aux abords du tunnel.

Un article très complet, sur cette affaire (rédigé par Gérard Françon) regroupant état des lieux, action des usagers, réponse des collectivités, préconisations, est disponible au chapitre « documents ». N’hésitez pas à le consulter pour tout savoir sur ce « cas d’école » emblématique.

Voir le dossier complet à la rubrique « Documents » puis « Articles & Dossiers » : Le cas Michel Servet