Crédit : Jacqueline Godany – unsplash
Après le rapport spécial du 8 août 2019 sur le changement climatique et les terres émergées, le GIEC, antenne française de l’IPCC (International Panel for Climate Change) vient de publier un communiqué de presse résumant un nouveau rapport spécial portant sur la modification des océans et la fonte des glaces (banquises, glaciers et terres gelées) en rapport avec les changements climatiques. Ce communiqué est accessible en ligne : pour lire le communiqué
C’est un élément scientifique clé sur lequel pourront s’appuyer les dirigeants mondiaux lors des prochaines négociations sur le climat et l’environnement, telles que la COP25 qui se tiendra au Chili en décembre.
On peut se demander pourquoi le GIEC a publié cette année deux rapports spéciaux presque coup sur coup alors qu’il est en train d’élaborer le nouveau rapport global appelé AR6 prévu pour 2022. C’est sous la pression des « petits » états qui constituent cet organisme gouvernemental rattaché à l’ONU car les rapports doivent d’abord avoir été politiquement validés par les 195 états pour être publiés. L’habitude avait été prise de propager une pensée unique comme quoi le CO2 était la cause de tous nos maux. La réaction d’un certain nombre d’états peu producteurs de CO2 mais déjà victimes des changements climatiques a obligé le GIEC à regarder un peu plus loin, en particulier le rôle du méthane d’origine anthropique comme d’origine naturelle. D’où les rapports spéciaux publiés le 12 août 2019 et le 25 septembre 2019 après accord des 195 pays concernés. Ceci montre bien que l’ensemble des pays de la planète sont maintenant mobilisés pour déterminer des solutions limitant l’élévation de la température due à l’effet de serre et son impact sur le climat.