21 ans après la signature du protocole, le 11 décembre 1997, la concentration de CO2 dans l’atmosphère est passée de 334,68 ppm à 408,49 ppm…..inquiétant mais prévisible au regard de la faiblesse des dispositions et mesures concrètes prises par les états pour lutter contre le dérèglement climatique.
On attendait beaucoup de la COP21 concrétisée par les accords de Paris en décembre 2015. La COP24 qui se tient actuellement à Katowice en Pologne devait servir de tremplin pour des actions concrètes et efficaces mais, de l’aveu même d’Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies, les engagements pris à Paris ne seront pas tenus. La COP24 est maintenant entrée dans sa phase politique et certains états pétroliers minimisent les recommandations des scientifiques, en particulier ceux du GIEC dont le récent rapport n°6 insiste sur le fait qu’il faut baisser très rapidement les émissions de CO2 et que, pour tenir l’objectif d’un réchauffement ne dépassant pas 1,5°C, il faut atteindre la neutralité carbone en 2050. Sauf un renversement de situation d’ici au vendredi 14 décembre, date de fin de la COP24, c’est très mal parti.