Démarré début 2018, le projet 3M’Air est porté par LABEX IMU (Laboratoire d’excellence intelligences des mondes urbains) de l’Université de Lyon, en particulier les laboratoires CITI, EVS et LMFA. L’objectif est de construire un réseau de micro-capteurs de proximité qui enrichiront les mesures de qualité de l’air dans l’agglomération, avec un maillage nettement plus fin en complément de celui des stations fixes d’ATMO Auvergne Rhône-Alpes.

Les habitants ont été invités à participer activement à l’expérimentation des premiers capteurs en juin 2019 et une deuxième phase vient de se dérouler à Lyon dans la Presqu’île. Cette partie de la ville ayant été déclarée  sans voitures les 12 et 26 octobre de 11H00 à 20H00, l’équipe de 3M’Air a invité les citoyens à pratiquer des mesures  de l’air chaque samedi d’octobre 2019 entre 14H00 et 15H30. L’opération doit permettre de comparer la qualité de l’air entre les jours avec voitures et les jours sans (enfin presque car il y a un certain nombre de dérogations). 6 parcours ont été définis et répartis entre des équipes de 2 ou 3 bénévoles équipées chacune d’un micro-capteur nomade. Chaque samedi d’octobre, ce sont de 10 à 16 habitants qui ont répondu présents, parmi lesquels plusieurs adhérents de l’Air des Lyonnaises et des Lyonnais.

Au-delà de l’aspect technique, ces parcours en commun ont permis de rencontrer des personnes qui ne font pas partie de notre association mais qui montrent le même intérêt que pour la lutte contre la pollution atmosphérique.

Merci à Walid Bechkit, chef du projet 3M’Air et à son équipe pour leur disponibilité lors des ces campagnes de mesures. En plus des universitaires, le projet 3M’Air implique la Métropole de Lyon, la Ville de Lyon, Atmo Auvergne Rhône-Alpes, Lyon Météo et Météo France.