La qualité de l’air dans l’agglomération lyonnaise s’est améliorée pour les particules PM10 et PM2,5 quoiqu’elles  dépassent souvent les valeurs préconisées par l’OMS, mais les niveaux de dioxyde d’azote aux abords des grandes voies routières sont toujours bien supérieurs aux niveaux admissibles pour garantir un air sain aux riverains. C’est sur ce point crucial que nous attendons des engagements concrets de la part des candidats aux prochaines élections de 2020.  En termes de qualité de l’air, notre agglomération est le plus mauvais élève de toute la « Grande Région ». Outre le fait que la responsabilité des élus est de préserver notre santé et celle de nos enfants, c’est l’attractivité de cette agglomération qui en pâtit avec des répercussions sociales et économiques. Alors cessons de gérer la qualité de l’air de façon technocratique avec des tableaux Excel et travaillons ensemble sur des solutions adaptées au terrain dont nous avons la connaissance détaillée en raison de notre proximité avec les habitants.

C’est louable et nécessaire de se préoccuper des changements climatiques mais n’oublions jamais qu’ils trouvent leur principale origine dans nos rejets au quotidien dans l’atmosphère.